marche arrière




Découvrir son environnement sous un autre angle, celui qui est contraire à notre logique de déplacement.
Lors d'une promenade nocturne, dans l'idée de prendre quelques photos mon déplacement guidait l'objectif de l'appareil. Toujours des prises de photos de ce qui était en face de moi, à mes pieds, au dessus de ma tête. Mais... pourquoi ne pas regarder derrière soit! Que se passe-t-il dans mon dos?
Marcher en arrière était un jeu que je partager avec mes camarades dans mon enfance. Maintenant adulte, cela peut-il m'amuser encore?
Contrairement à ce que je ressentais avant, là, j'étais angoissé. Angoissé de ce qui se passait une fois de plus derrière mon dos, peur de trébucher, de me cogner ou d'être surpris par quelqu'un. Le passage de l'adulte à l'enfant est un passage de prise de conscience du danger qui inihbe l'expérience du corps dans l'espace. Ce qui nous était naturel devient tout un coup forcé et associé parfois à des expériences personnelles mais aussi malheureusement parfois à des préconçus culturels.

Peut-on faire confiance à notre environnement urbain ? Est-il réellement domestique par le fait que nous le fréquentons quotidiennement et que des habitudes s'installent dans notre mode de vie par rapport au quartier, à la rue ou même au trajet pour se rendre à notre travail ? "Non"... Notre corps ne s'habitue pas réellement à ce lieu si condensé, si impersonnel, si immense.

Transcender des habitudes peut permettre de porter un nouveau regard, de ressentir de nouvelles sensations, de connaître ou reconnaître son environnement et son corps.

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