Regarder ses pieds et avancer, avancé pour arriver, mais comment y arriver sans regarder? Se laissé entrainer par le rythme de l'eau, la même qui me fait baisser la tête mais qui me guide. Mais pas question de trainer les pieds, pour arriver plus vite et moins tremper.
Affronter un élément redouté, sans jamais réussir à le surmonter. Voilà peut être une explication : nous sommes si petit et tellement vulnérable que le seul moyen que nous trouvons pour nous protéger est de se replier ou bien d'exterminer.
Se sentir agressé physiquement et moralement et voir les éléments se déchainer, sur ceux sur quoi nos pieds bien trop douiller se déplace. Une fois de plus me voila prévenu mais je ne sais pas pourquoi cet fois il me semblait saisir le message.
Dorénavant, quand il m'arrivera de rentrer à pied, faute d'avoir raté le dernier métro, et si une fois de plus tu te manifeste, comme cette fois là par la pluie, ou bien autrement. Je crois que je rentrerai la tête en l'air et que je serai apprécier.
(Pour préciser : Petite promenade improvisé de République à Crimé le long du canal de l'Ourcq une nuit de pluie.)
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